Voici dans les grandes lignes le déroulement de la journée au Caire et le trajet jusqu'au péage de Ismailya puis retour au Caire. Deux bus avec les marcheurs de l'ECCP sont partis vers 15h ainsi que 3 bus avec le CCIPP français, les Grecs, les Indiens, des Sud-américains, les Italiens, les Ecosssais, en tout 250 participants. Le départ a pris beaucoup de temps, la police hésitant très fort à nous laisser partir, disant ne pouvoir garantir notre sécurité. L'ambassade de France entretemps s'était portée caution pour notre sécurité. Après beaucoup de négociations, ils nous ont laissés partir. Après une heure de trajet (± 90 km), nous sommes arrivés au premier péage.
Nous y avons été accueillis par la police du tourisme, qui nous a arrêtés sur le bas-côté. Entretemps, les 3 autres bus ont été stoppés en amont du péage. De longues négociations ont commencé avec la police des deux côtés du péage. La presse a été avertie par les 3 autres bus. Puis elle n'est pas venue, vu d'autres événements relatifs à la marche qui se passaient dans le centre ville. Après 2 h de négociations, des hauts gradés de la police et de la sécurité de la région sont arrivés qui ont annoncé très clairement que nous ne pourrions continuer, que nous devions faire demi-tour et rentrer au Caire. Une petite fleur : ils ont accepté que nos deux cars puissent rejoindre les trois autres. Dès lors, nous sommes repartis vers le Caire précédés et suivis par la police jusqu'au centre ville.
Entretemps, nous avons perdu les 3 autres bus. Retour donc à l'hôtel Cesar où nous avons cherché à caser les 120 marcheurs de l'ECCP. Une vingtaine ont cherché un logement dans d'autres hôtels du Centre.Les participants logés dans notre hôtel ont été priés par la police de monter dans leurs chambres. Nos responsables ont appelé l'ambassade de France qui a réglé le problème avec les hautes autorités de la police.
Il faut savoir aussi que Netanyaou arrive demain en Egypte dans le cadre des négociations de la libération de Gilad Shalit et de prisonniers palestiniens...Depuis hier ou avant-hier, une militante juive rescapée de la shoah, très âgée, venue avec Codepink, a entamé une grève de la faim. Cet après-midi, les membres d'EuroPalestine ont continué leur sit in devant l'ambassade de France, encerclés par la police. Trois propositions leur ont été faites, à prendre ou à laisser : a) rester sur place (sur les trottoirs) dans des conditions difficiles, b) être emmenés au lycée français et y rester, soit c) êt§re reconduits à l'aéroport. Nous ne savons pas encore le choix qu'ils ont fait. Pendant le même temps, Codepink a envoyé des marcheurs vers al Harish par petits groupes, espérant qu'ils pourraient peut-être passer. D'autres, en nombre, sont allés à l'ambassade des Nations-Unies et y faire un sit in. Ayant pu contacter une personnalité importante, ils ont reçu comme réponse que la décision du Gouvernement égyptien était prise et que les N-U ne pouvaient la mettre en question. En arrivant au Caire, nous apprenons que Leila Shahid est venue au Caire pour soutenir la marche et négocier sa mise en oeuvre. Nous attendons avec impatience les résulats de cette négociation.
Par Claude, vous savez ce qui se passe à al-Harisch et qui semble déboucher sur la même conclusion : interdiction de passage. Claude pense nous rejoindre demain après avoir faire le point là-bas avec les marcheurs qui se trouvent sur place.
Quoi qu'il en soit, nous estimons avoir accompli une partie du projet : partir sur Gaza et que les media répercutent cette marche pour la liberté en même temps qu'ils le font pour la caravane Viva Palestina.
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mardi 29 décembre 2009
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Chers marcheurs,
RépondreSupprimerVous êtes en première page de l'Essentiel et par là un des buts de la marche est atteint, c'est-à-dire d'alerter l'opinion ici. Je vous souhaite d'avoir la force morale de continuer l'action sans vous préoccuper du résultat. Ce qui compte est bien l'action. Je suis convaincu que les résultats viendront et dépasseront nos espérances.
Jean-Luc
On est toujours avec vous ! On vous soutient de loin mais avec le coeur. Nous avons biensûr envoyé le courrier à l'ambassade d'Egypte de Bruxelles et fait circulé le message.
RépondreSupprimerUne petite rage nous habite de vous savoir bloqué au Caire mais tellement petite comparé à celle des centaines de Palestiniens qui vivent cela au quotidien.
la rage, c 'est le mot !
RépondreSupprimerje suis dégouté d'autant de mauvaise volonté face à une action aussi pleine d'humanité que celle-ci
HONTE AU GOUVERNEMENT EGYPTIEN qui collabore avec israël !!!!
En tout cas je pense à vous les marcheurs courage !!