Malheureusement je ne parle que quelques rares mots d'arabe. En traversant les rues ici à El Arish je me sens presque être à Gaza: routes de sable en pleine ville. charriots tirés par des ânes et beaucoup. beaucoup de pauvreté. Mais pleins de sourires. des gamins qui te lancent GAZA au passage.
L' information a largement circule que des Occidentaux - pour beaucoup des non musulmans - veulent rejoindre Gaza et en sont empêchés par la police égyptienne.
Un garçon de café dont le frère travaille en Allemagne me dit sans détours qu'il ne faut pas confondre le gouvernement et le peuple égyptien. Que les gens ici ont tellement de peine à vivre au quotidien et tellement peur devant la police.
Il me dit alors cette phrase qui me bouleverse: "Je ne peux pas parler comme vous les Européens. (posant la main sur le cœur) mais mon cœur est en colère".
Claude, El Arish
lundi 28 décembre 2009
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