Plus encore que la guerre brutale contre la bande de Gaza de l’hiver passé, c’est la déshumanisation de toute une population qui m’a meurtri.
Les guerres sont toujours préparées à travers la propagande et l’avilissement de l’ « ennemi ».
Et au Proche-Orient l’occupant est passé maître dans cet art. Aujourd’hui pour moi la population de Gaza est le symbole de tous les damnés de la terre :
1,4 millions d’êtres humains, emprisonnés dans un territoire 7 fois plus petit que le Luxembourg, sont privés de leurs droits fondamentaux :
- droit au travail
- à l’éducation
- aux soins de santé
- à la liberté de circulation
- à l’accès à l’eau potable
- à l’électricité
Comme à d’autres moments de ma vie et à d’autres endroits je me sentais solidaire des gens au Vietnam ou en Afrique du Sud, à Sarajevo ou à Grozny, je suis aujourd’hui du côté des opprimés et des sans droits à Gaza.
J’irai leur exprimer ma révolte face à un siège qui dure depuis deux ans et face à une «communauté internationale » qui ne fait pas grand-chose pour arrêter ce crime.
D’une certaine manière toutes les choses et tous les êtres sur cette planète sont liés et chaque geste a forcément un impact. Je ne sais pas combien nous serons à aller aux portes de Gaza et à demander la fin du siège et la fin de l’occupation. Des centaines sans doute, de nombreux pays du monde. Je ne sais pas si l’occupant et ses fidèles vassaux nous laisseront rentrer. Ce n’est d’ailleurs pas l’essentiel. Mais je suis convaincu que notre message ne passera pas inaperçu.
Je n’ai pas vraiment peur. Je sais que le coût d’une vie est mal réparti dans ce monde.
Ce qui m’inspire ? Ce sont les nombreuses personnes d’ailleurs que j’ai pu rencontrer au fil de ma vie, c’est une certaine vision de la dignité humaine, une certaine vision aussi de la citoyenneté ; c’est aussi le grand respect que je porte à tous ceux qui résistent face à l’inacceptable.
Pass gudd op dech op Monni&Bruder Kloot!!
RépondreSupprimerAss wichteg waat der maacht!!
Denise an Laura
Salut Claude,
RépondreSupprimerTout le bien pour toi.
Jean-Luc K.